La plupart des observateurs étaient sceptiques lors de la présentation des premières esquisses du projet à l’été 2015. Ils semblent aujourd’hui quelque peu rassurés. Et enclins à imaginer l’aménagement de 500.000 m2 de laboratoires, de bureaux et d’industries sur le site de la sablière de Mont-Saint-Guibert, au croisement de la N25 et de la N4, à deux pas de Louvain-la-Neuve. Un projet de reconversion de ce site de 95 hectares mené par le développeur luxembourgeois RBRE Group, qui devrait déposer plus de 350 millions sur la table et créer près de 3.000 emplois principalement par le biais d’entreprises « vertes ». Un projet qui se dessinerait à l’horizon 2030, la première pierre étant déposée d’ici trois ou quatre ans. Les premières demandes de permis devraient être introduites au 2ème semestre de cette année. « Il ne s’agit pas d’un projet insensé, au contraire même, explique Gabriel El Rhilani, CEO de RBRE. Nous prévoyons une zone d’activités économiques tournées vers les sociétés actives dans l’écologie et dans la Recherche. Le « MSG industriel Eco Park » autoproduira son énergie, qui sera utilisée par les entreprises. Nous voulons en faire un lieu d’innovation écologique. Précisons que 30 à 40 % de l’espace au sol sera réservé à des espaces verts. J’estime en tout cas que ce projet est idéalement situé et est vraiment porteur pour la Wallonie. »

Au total, on retrouvera 30-40 % d’industries, 30 % de bureaux centrés sur la recherche et le développement, 20 % de laboratoires, de même que des bureaux, des services et un hôtel situé dans la « Tour », qui fera office de signal. Tant les élus locaux, que la Région wallonne, l’UCL et l’Intercommunale du Brabant wallon soutiennent le projet. C’est le bureau d’architectes Syntaxe, d’Ittre, qui nous accompagne et dessine le Masterplan depuis la genèse de ce projet. Le « MSG Industrial Eco Park » sera dévoilé en exclusivité le 15 mars lors du Mipim. A l’aide d’un casque virtuel, les visiteurs pourront se faire projeter pendant 45 secondes.

XAVIER ATTOUT